De nos jours les entreprises cherchent à conserver, ou retrouver leur esprit « start-up » pour s’adapter à un environnement en constante mutation. Agilité, innovation, et digitalisation sont au cœur des stratégies des nouvelles organisation.
L’évolution ne concerne plus seulement les modes de travail mais aussi la structure même de l’entreprise. Nous entendons beaucoup parler de collaboration, de création de valeur partagée, de “systèmes en réseau”, de “chaîne de valeur”, de “partenariats fournisseurs”, ou encore d’ « écosystème fournisseurs ». Plus simplement aujourd’hui, un seul et même terme revient très souvent dans les discussions, celui d’ « entreprise étendue ».
Grâce à ce concept apparu dans les années 90, il devient aisé de s’entourer d’une constellation spécifique et temporaire de fournisseurs, petits et grands, qui partagent les mêmes objectifs. Avec cette nouvelle approche, il n’est plus nécessaire de procéder à des fusions ou de créer des consortiums : l’agilité redevient le maître mot.
Motivée par l’économie du savoir et permettant une mobilisation rapide de compétences, cette forme d’organisation offre une adaptabilité indispensable pour relever les challenges commerciaux et environnementaux.
Mais comment étendre ses frontières externes, s’ouvrir à des communautés complémentaires, tout en gardant le contrôle ? Comment partager les informations, donner du sens à l’effort commun, tout en maintenant une gouvernance claire ?
Les technologies aident à être plus performant dans le domaine en facilitant le partage de données, l’attribution des droits et accès, tout en proposant de nouvelles solutions toujours plus performantes.
L’entreprise étendue : une opportunité comprenant son lot de challenges…
Ainsi, l’entreprise étendue exige une grande maîtrise de l’information. Lesquelles sont nécessaires ? Des fournisseurs concurrents peuvent-ils accès aux mêmes données ? Comment sécuriser l’information ?
Une sécurisation d’autant plus nécessaire que l’entreprise étendue ne cesse… de s’étendre !
Un autre enjeu soulevé par cette nouvelle forme d’organisation, au-delà de la maîtrise des données et de la sécurité est la notion d’identité culturelle ; ou comment développer l’identité culturelle d’une entreprise étendue auprès de son écosystème ?
Des fournisseurs spécialisés aux distributeurs en passant par les freelances et intermédiaires, la liste des partenaires et communautés que comprend l’entreprise étendue est longue et c’est un véritable challenge collectif que de partager des valeurs et une identité commune dans ce contexte d’évolution permanente. A cela s’ajoute le rôle prégnant et possiblement « multiple » pouvant être joué au sein d’un écosystème : un fournisseur peut être un acheteur et aussi un partenaire avec les « apps ».
La digitalisation, principal levier de fédération d’un écosystème
La digitalisation des processus offre donc de nouvelles opportunités d’échanges avec cet écosystème : partage de documents, nouveaux environnements de travail, sécurité des données, mobilité, collaboration, formation en ligne… Ce qui amène les organisations à repenser leurs frontières.
La plateforme Tradeshift est profondément ancrée dans cette tendance de fond : un portail unique pour l’ensemble des partenaires, la sécurisation du partage d’informations, la consolidation des données des flux transactionnels, ainsi que le développement d’un écosystème d’«Apps»…
Notre ADN repose sur cette notion de dépassements des frontières, pour accélérer l’innovation, fédérer de nouveaux écosystèmes, et offrir à nos clients une plateforme efficiente et novatrice.
En digitalisant les flux transactionnels, Tradeshift ne simplifie pas seulement les échanges commerciaux mais aussi le « collaboratif » en facilitant les communications entre les parties prenantes de l’écosystème : fournisseurs, acheteurs, etc.