Les technologies disruptives influent fortement sur l’ensemble des acteurs économiques et des secteurs d’activité. Nous pouvons par exemple citer l’IA, la robotique et l’impression 3D qui nous ont fait entrer dans la quatrième révolution industrielle et vont profondément faire évoluer les standards dans le monde automobile : conduite autonome, véhicules électriques, etc. Ces différents éléments vont impacter la gouvernance des constructeurs automobiles et les obliger à revoir leurs approches traditionnelles du marché.
Une agilité poussée en réponse aux besoins du client
L’innovation et la réaction rapide aux attentes du consommateur sont des éléments-clés à prendre en compte. Les technologies nées de la quatrième révolution industrielle comme l’impression additive permettent de répondre à ce besoin ainsi que les lignes d’assemblage robotisées qui sont en mesure de produire 24h/24. Cette exigence de production de masse est particulièrement importante dans les pays en développement et s’explique par un besoin de « possession d’un véhicule » comme signe de prospérité. Ce constat est remis en cause dans nombre de pays développés par différentes structures comme UBER par exemple qui contestent la nécessité de posséder sa propre voiture. Toute la question est de savoir comment le secteur automobile sera affecté par cette mouvance et quelle disposition il va prendre pour s’adapter à ce nouveau modèle.
Quand les fabricants d’automobiles se transforment en entreprises High Tech
Les constructeurs automobiles ont toujours été des sociétés d’ingénierie autant que des fabricants. Dans un monde toujours plus numérisé, l’interaction entre ces deux éléments n’a jamais été aussi forte. Il est important de ne pas les opposer et d’intégrer les usages et tendances induits par les technologies qu’utilisent au quotidien les consommateurs. L’industrie automobile devient donc un partenaire-clé pour les éditeurs de logiciels. Concrètement, le marché semble récompenser ceux qui détiennent les clés de leur technologie et de leur chaine d’approvisionnement. Un exemple notable est la décision de Tesla de prendre le contrôle de sa propre chaîne d’approvisionnement. Apple et Google sont également entrés dans l’industrie automobile ….
L’émergence des véhicules autonomes
Une voiture autonome est bien plus qu’un véhicule équipé de simples capteurs. Elle est connectée à un vaste réseau. Pour que la conduite autonome soit une réalité, chaque voiture doit pouvoir communiquer avec les autres véhicules (auto, moto, etc.). Ce transfert massif d’informations doit être géré 24h/24 et 7j/7 sans interruption de service.
Les voitures autonomes impactent donc les fondements de l’industrie au-delà de l’automobile, y compris l’assurance, la logistique et plus encore. Ces voitures sont l’une des technologies les plus disruptives et vont induire de profonds changement dans le paysage que nous connaissons : les passagers ne conduiront plus et pourront travailler, consommer, discuter, etc.
Comment les acteurs traditionnels vont-ils devoir s’adapter pour survivre ?
L’industrie automobile connaît donc de profonds bouleversements. Seules les entreprises agiles pourront continuer de se développer notamment avec l’émergence de nouveaux concepts comme les véhicules autonomes et électriques par exemple. Dans ce cas, l’agilité sera centrée autour de leur capacité à commercialiser rapidement un nouveau produit sur le marché et donc à offrir une réponse à un besoin du consommateur. Les technologies de la quatrième révolution industrielle et la maîtrise de la chaîne d’approvisionnement sont ainsi des facteurs-clés à prendre en compte.
Les constructeurs, pour rester compétitifs, devront alors parfaitement maîtriser leurs processus d’acquisition de ressources autant que leurs capacités d’ingénierie. En ce sens, la chaine d’approvisionnement devra être pilotée avec beaucoup de finesse grâce notamment à des plateformes de communication disruptives.